La dévolution successorale est une étape importante et complexe dans la vie de nombreux individus et familles. En effet, elle concerne le transfert des biens d’une personne défunte à ses héritiers légaux ou testamentaires. Pour comprendre les différentes facettes de cette procédure et en maîtriser les enjeux, voici un tour d’horizon des divers aspects liés à la dévolution successorale.
La dévolution successorale est régie par plusieurs règles établies par le Code civil français :
Cependant, la volonté du défunt, exprimée dans un testament, peut modifier certains aspects de cette dévolution. Il est donc essentiel de bien comprendre les règles d’application pour optimiser l’héritage d’un proche décédé et limiter les conflits entre héritiers.
Les héritiers sont classés en différents ordres selon leur lien de parenté avec le défunt. Dans l’ordre, on trouve :
Chaque ordre élimine les précédents, c’est-à-dire que si un enfant existe, il héritera avant les parents ou les frères et sœurs du défunt.
Dans chaque ordre, une distinction est faite selon les degrés de parenté :
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En France, le législateur a mis en place des mécanismes pour protéger les droits des héritiers légaux, notamment les enfants : la réserve héréditaire et la quotité disponible.
La réserve héréditaire est la part minimale de succession qui revient obligatoirement aux héritiers légaux. Elle varie en fonction du nombre d’enfants :
La quotité disponible représente la fraction de biens dont le défunt peut disposer librement par testament. Cela signifie que cette part peut être attribuée à tout héritier ou tiers :
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Lorsque le défunt n’a pas de descendants directs, les règles de dévolution successorale sont différentes :
Un testament permet au défunt d’exprimer ses volontés quant à la répartition de ses biens entre ses héritiers. Cependant, le respect des règles de la réserve héréditaire et de la quotité disponible reste impératif, ainsi que certaines formalités lors de la rédaction du testament pour qu’il soit valide.
Le testament olographe est entièrement écrit, daté et signé de la main du testateur. Ce type de document permet une grande liberté dans les choix de dévolution successorale, mais il peut être contesté en cas de doute sur son authenticité.
Rédigé par un notaire en présence de deux témoins, le testament authentique garantit la conformité aux souhaits du testateur et limite les risques de contestation. Son coût est cependant plus élevé qu’un testament olographe.
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Il existe différentes formes de donations réalisables du vivant du donateur :
Ces dispositifs sont soumis à certaines conditions et limites. Dans tous les cas, il est conseillé de se renseigner auprès d’un notaire pour s’assurer que la dévolution successorale respecte les règles légales en vigueur.
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