Parfois, pour des raisons professionnelles, certaines personnes sont amenées à quitter leur pays natal. Que ce soit pour le compte de l’entreprise ou bien à titre personnel, la durée du déplacement peut être plus ou moins longue selon le contrat de travail. Le futur expatrié devra donc commencer une vie totalement différente, dans un pays étranger. Il laissera derrière lui tout ce qu’il ne peut pas emporter avec lui, comme un bien immobilier par exemple. Mais alors, qu’adviendra-t-il de sa propriété ? La location semble être une solution pratique pour l’expatrié propriétaire.
Lors de la préparation de son départ, le futur expatrié s’il est propriétaire de son logement devra statuer sur l’avenir de ce dernier. En effet, comme il part pour un certain temps vers une contrée étrangère, son bien immobilier sera inoccupé. Afin de rentabiliser sa propriété, l’expatrié a le choix entre deux solutions. La première est la vente de son patrimoine, afin de se délester de la charge de son entretien et récupérer de l’argent.
La seconde est la location. C’est de loin la solution la plus avantageuse pour l’expatrié, surtout si l’expatriation n’a pas de statut définitif. De cette façon, la maison ou l’appartement ne restera pas sans occupant et pourra générer un certain bénéfice régulier. Mais avant de mettre le bien en question en location, l’expatrié a le devoir de la mettre en bon état et dans les normes requises en termes d’immobilier. Des travaux de rénovation s’imposent.
Après avoir effectué les diagnostics exigibles par la loi (parasite, amiante, radon, performances énergétiques…), les travaux pourront commencer. En général, on a le renouvellement ou le renforcement de l’isolation thermique. Elle se fait par la pose de nouveaux isolants. Le ravalement de façade dans le cas d’une maison est parfois indispensable si elle date de pas mal de temps. Enfin, il reste les divers travaux de finition (électricité, sanitaire…) et de nettoyage. Pour connaître les aides possibles aux travaux, il est important de se renseigner auprès d’un professionnel notamment pour comparer les offres disponibles sur le marché immobilier en cliquant sur ce lien.
La location meublée est une bonne alternative pour l’expatrié propriétaire. De cette manière, il n’aura pas à déménager ces affaires. De plus, cela les évitera de dépérir dans une cave ou un grenier. Un agent aura la charge de chercher des locataires potentiels et de les présenter au propriétaire.
La gestion de la location ne peut être entreprise par l’expatrié lui-même. Il est plus judicieux de la confier à un professionnel de la gestion locative. L’administrateur de bien s’occupera de l’entretien du bien, de la réparation des anomalies qui peuvent survenir pendant la durée de la location. Il assistera à la rédaction et à la signature du contrat de location. Le gestionnaire de bien attestera également la perception des loyers chaque mois.
L’expatrié propriétaire aura donc, à travers la location meublée, l’opportunité de garder son bien et avoir un revenu mensuel. À la fin de son expatriation, il pourra retrouver tranquillement sa maison qui est restée bien entretenue.
Le premier point à retenir est que l’expatrié propriétaire reste obligé de s’acquitter des taxes exigibles par l’État. Ce sont en général la taxe d’habitation et de la taxe foncière. Comme il perçoit aussi des revenus mensuels, il a donc des impôts à payer. Dans le cas de la location, celle meublée peut engendrer un allègement fiscal. L’expatrié propriétaire peut également bénéficier d’autres exemptions fiscales sur ses revenus patrimoniaux. Pour les connaître, il est important de bien se renseigner avant le départ.
Pour finir, veillez à bien établir votre contrat de location selon vos besoins. Définissez la durée du bail suivant la période de reprise du bien. Par ailleurs, souscrire à une assurance loyer est toujours utile pour prévenir les défauts de paiement.
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